Fruit du travail de vignerons lassés de produire du vin de masse, fort en alcool et pauvre en goût, le Languedoc a réussi sa transformation. En réinvestissant les meilleurs côteaux et en replantant les cépages autochtones, les vignerons ont su produire des vins généreux, sans lourdeur et avec une palette aromatique méditerranéenne.
Les grandes notions
Le vignoble languedocien s’étend principalement sur trois départements, de l’Aude au Gard en passant par l’Hérault et s’étire désormais même vers les Pyrénées-Orientales avec la nouvelle aire de l’appellation régionale AOC Languedoc.
Le vignoble du Languedoc-Roussillon a été créé par les grecs et les romains dans la continuité de celui de Provence. Les cépages grenache et syrah sont bien représentés et offrent des vins typés comme Fitou, Corbières, Saint Chinian… Le Roussillon, quant à lui, possède un très beau patrimoine viticole surtout en ce qui concerne les vins doux naturels comme à Maury et à Banyuls.
Le Languedoc est un des plus grands vignobles de France. Il représente un tiers de la production des vins français et est le premier producteur français de vin rouge, mais aussi le premier vignoble bio de France avec 22 000 hectares de vignes bio, ce qui représente 33% du vignoble bio français et 7% du vignoble bio mondial. (Source CIVL)
La diversité du Languedoc :
A l’intérieur de l’AOC Languedoc, on dénombre pas moins de 36 appellations et dénominations (ex : AOC Corbières, AOC Côtes du Roussillon…) et une grande diversité de terroirs : schistes, galets roulés, basaltes, grès, sables…, souvent en côteaux.
56 cépages sont autorisés en IGP d’Oc (anciennement Vins de Pays) pour produire une majorité de vins rouges, mais aussi des vins blancs et rosés (en augmentation), des vins effervescents (Limoux) et des Vins Doux Naturels (Muscats, Banyuls, Rivesaltes, Maury).
Les tendances en Languedoc :
On assiste au retour des cépages autochtones, abandonnés pendant des années à cause de leurs faibles rendements : Clairette, Bourboulenc, Maccabeu… Plantés sur des sols moins productifs, ils donnent des vins qualitatifs mieux acclimatés au réchauffement.
Le climat clément et la diversité des terroirs permettent aux vignerons, au sein du système des IGP (moins contraignant que le système des appellations), d’exprimer toute leur créativité. Le consommateur se voit donc proposer des vins novateurs avec un très bon rapport prix/plaisir, miam, miam !
Et dans le verre, ça donne quoi ?
On se retrouve très vite pour partager la dégustation (plus d’infos prochainement sur les dates de dégustation).